10 octobre 2024

Qui s’occupe des chevaux de course : Les métiers de l’équitation

Vétérinaires, entraîneurs, forgerons, jockeys, artisans. Il y a tellement de métiers dans le monde des courses hippiques et, bien qu’ils soient complètement différents les uns des autres, le dénominateur commun est le même : la passion des chevaux.

Toutes ces personnalités professionnelles partagent en effet des connaissances et des compétences visant à interpréter la psychologie du cheval et la forme physique. En un mot, ils accompagnent l’équidé durant toutes ses étapes de vie : de la naissance à la croissance, jusqu’à l’entraînement en vue des courses et compétitions hippiques. Dans cet article nous allons voir ensemble quels sont les métiers de la course hippique et découvrir pourquoi ils sont importants pour une prise en charge complète du cheval.

Ouvrages liés au monde du cheval

Chaque cheval est différent des autres par des attitudes ou des habitudes particulières, qui ne rendent jamais son comportement complètement aléatoire. Le comportement de l’équidé, comme cela se produit chez de nombreux autres animaux, est souvent la conséquence d’une expérience passée, peut-être liée aux premières étapes de son existence.

Et c’est précisément ici qu’entrent en jeu les différents rôles associés au monde des courses hippiques : bien que chaque métier ait une certaine orientation, ils visent tous le bien-être du cheval et à suivre son parcours de croissance et d’apprentissage.

Voyons ensemble en détail quels sont les différents métiers de la course hippique.

L’éleveur, le parcours de la naissance du cheval à son dressage

Comment parler de chevaux sans parler des éleveurs ? Ceux qui assistent à la naissance du poulain, qui choisissent le bon croisement et qui s’occupent de la jument tout au long de la gestation, représentent, en fait, le point de départ de toute la chaîne hippique. Mais le travail de l’éleveur n’est pas que cela : du choix de l’alimentation du poulain à celui des dresseurs et de leurs techniques d’apprivoisement, il participe activement à la croissance et à l’entraînement des jeunes chevaux dans le but de les présenter bien élevés lors des expositions.

Le métier de dresseur est très varié : outre les connaissances techniques de l’élevage de chaque race, il doit également avoir un esprit ouvert à l’entrepreneuriat ainsi qu’une bonne dose d’empathie.

Le vétérinaire : traitement, prévention et prophylaxie

Un autre métier fondamental dans le monde des courses hippiques est sans aucun doute celui de vétérinaire. Une figure dans laquelle passion et sensibilité se conjuguent, accompagnées d’une solide formation scientifique et anatomique ainsi que de la capacité à saisir tout signal pouvant indiquer la maladie d’un cheval.

Les chevaux, en particulier les chevaux de course, sont souvent sujets à des entorses et des blessures aux membres, ainsi qu’à des coliques intestinales ou à des maladies infectieuses. Pour cette raison, le rôle du vétérinaire ne se limite pas seulement au traitement. Mais aussi à la prévention et à la prophylaxie, avec tous les vaccins nécessaires et les interventions de physiothérapie et de réadaptation.

Les soins et l’hygiène du cheval sont garantis par l’artisan

Tout ce qui concerne les soins et l’hygiène du cheval est sous la responsabilité de l’artisan, également connu sous le nom de Groom, qui assiste et collabore à toutes les activités nécessaires au maintien de la bonne santé de l’animal. En ce sens, on parle de tonte et de ferrage, de nourrissage, ainsi que de l’apprivoisement et du dressage auxquels il collabore avec les soigneurs. Concrètement, l’artisan s’occupe de la gestion du cheval, qui s’effectue deux fois dans la journée : le matin rapidement et le soir, avant de retourner au box, de manière plus précise. Le Groom brosse le cheval avec une brosse, lui nettoie les yeux et les narines, arrange sa crinière et sa queue avec une étrille et un peigne, et enfin nettoie ses sabots avec un cure-pied.

Même dans les compétitions, sa silhouette est donc importante, puisqu’il a pour tâche de préparer les chevaux avant les compétitions et de les emmener à la piste.

Le maréchal-ferrant et l’art de ferrer

Comment ne pas mentionner l’artisan qui pratique l’art du ferrage ? Parlons du maréchal- ferrant. Celui qui applique les pièces métalliques sur les sabots des chevaux afin de les protéger de l’usure et de maintenir l’équilibre naturel. Le métier de forgeron ne se limite pas à une simple activité manuelle : il doit également connaître l’anatomie des membres du cheval et être capable d’en identifier les éventuelles perpendicularités. En plus de ferrer les sabots, il doit donc également corriger les allures défectueuses du cheval, en essayant de rétablir son équilibre.

A lui de créer une chaussure qui tient compte de la conformation de l’animal, en faisant attention au choix de la chaussure et à tout ce que cela implique.

Le chevalier : pas un sport, mais une passion

Et voici le tour du chevalier. Non, on ne parle pas du soldat à cheval, vaillant au combat, qui sauve ses dames, mais d’un vrai métier d’hippique !

Le cavalier est celui qui pratique les sports équestres, allant des spécialités olympiques (telles que le dressage, le concours complet d’équitation et le saut d’obstacles), l’équitation de campagne et bien plus encore.

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